Sabrina Rimouche
Sabrina est étudiante au doctorat au sein du département de nutrition de l’Université de Montréal. Ses intérêts concernent principalement l’impact des produits ultra-transformés sur l’économie, l’environnement et les politiques agricoles et nutritionnelles visant à prévenir le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles (MNTs) liées à une mauvaise alimentation.
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De par son parcours académique, professionnel et sportif, elle a réussi à puiser l’énergie et la volonté nécessaire pour suivre la voie doctorale. En effet, son parcours marqué par une diversité, tant sur le plan culturel, linguistique, qu’académique, lui a permis de développer des compétences et idéaux pluriels qui se sont traduits positivement sur ses diverses réalisations. Suite à l’obtention d’un baccalauréat en sciences biomédicales à Monash University, en Malaisie, elle a intégré une maîtrise en santé publique spécialisée en santé mondiale à l’Université de Montréal. Avant d’entamer son doctorat, Sabrina a travaillé en tant que stagiaire au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans la division de gestion du programme d’éradication de la faim, de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Durant cette période, elle a contribué à divers projets internationaux concernant la transition vers des systèmes alimentaires durables, l’impact de pratiques alimentaires, agricoles et sanitaires sur le microbiote des individus et à l’évaluation de politiques visant la prévention des MNTs.
Pour sa recherche doctorale, elle abordera la problématique de l’impact des produits ultra-transformés sous trois volets. C’est en collaboration avec la Fondation des Maladies du Cœur, qu’elle examinera cette question d’un point de vue économique et politique, dans le contexte canadien, en évaluant les coûts pour les agriculteurs de vendre des aliments sous forme de produits directement sur le marché ou à l'industrie agro-alimentaire. Ensuite, elle analysera la cohérence des politiques agricoles et nutritionnelles visant la prévention du surpoids/obésité et des MNTs liées à une mauvaise alimentation. Enfin, elle se concentrera sur le volet écologique en comparant le cycle de vie de certains des aliments du premier et quatrième groupe, les plus consommés au Canada, selon la classification NOVA.